La Journée du multilinguisme est une initiative du Parlement européen célébrant l’une des valeurs fondamentales de l’UE, qui garantit l’accessibilité et la transparence des travaux du Parlement. La première édition de la Journée du multilinguisme a eu lieu en 2017, et depuis lors, cet événement annuel destiné à promouvoir la diversité linguistique et à encourager le multilinguisme auprès des États membres de l’UE et des citoyens de l’UE n’a cessé de prendre de l’importance.
Le multilinguisme est non seulement l’un des principes fondateurs inscrits dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE, mais il s’agit également d’un principe essentiel qui permet aux citoyens de l’UE de comprendre toutes les activités de l’UE et de participer au processus démocratique de l’UE.
La base juridique du multilinguisme remonte au tout début de la création de l’UE et n’a cessé d’évoluer au fil du temps. Les fondateurs de la Communauté économique européenne avaient compris que l’état de droit exigeait que toute personne soumise à une loi soit en mesure d’accéder à son contenu et de le comprendre. En outre, il a été convenu que l’état de droit devait être respecté pour que cette nouvelle communauté ait une légitimité.
Le premier règlement adopté par la nouvelle Communauté en 1958 était le règlement nº 1 portant fixation du régime linguistique de la Communauté économique européenne. Il prévoit que la législation doit être rédigée et publiée dans toutes les langues officielles et que les institutions doivent communiquer avec le public et avec les autorités des États membres dans leur langue respective. Il est important de noter que le règlement ne fait pas de distinction entre les langues de rédaction et les traductions, ce qui signifie qu’il n’y a pas de «langue originale» dans le droit de l’UE, toutes les versions linguistiques ayant la même valeur.
La première mention des «langues officielles et de travail» figure à l’article premier du règlement nº 1: les langues officielles sont destinées à l’usage externe pour la législation et sont utilisées pour la correspondance avec les États membres et le public, tandis que les «langues de travail» sont utilisées en interne lors des réunions et discussions. Depuis sa création avec quatre langues officielles - l’allemand, le français, l’italien et le néerlandais - l’UE a progressivement porté le nombre de ses langues officielles à 24.
Tout au long de l’histoire, la base juridique du multilinguisme a largement contribué à façonner la profession de traducteur. Aujourd’hui, les citoyens de l’UE ont le droit d’accéder aux documents produits par les institutions, agences et autres organes de l’UE dans n’importe quelle langue officielle, ce qui fait de la traduction un service crucial pour l’Union européenne.
Lorsque le Centre de traduction a été créé en 1994, sa fonction première était la traduction. Aujourd’hui, à la suite des avancées technologiques survenues dans l’industrie des langues, de nombreuses agences et institutions de l’UE recourent à des supports audiovisuels afin d’apporter une plus grande clarté à leur communication avec les citoyens de l’UE. Le Centre est fier de pouvoir répondre aux besoins de communication des agences par le biais de différents canaux et fournir un large éventail de services à valeur ajoutée tels que la traduction de contenus web, le sous-titrage, le Paste «n» Go, entre autres, dans le but de soutenir la communication multilingue.
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