Étant donné que le Centre de traduction utilise la traduction automatique neuronale pour certains de ses services, ses linguistes et experts en technologies linguistiques ont élaboré des lignes directrices à l’intention des auteurs sur la base de leur propre expérience. Comme ils l’ont fait observer, les textes sources eux-mêmes sont déterminants pour la qualité de la traduction automatique produite.
Lorsqu’ils écrivent pour la traduction automatique, les auteurs devraient tout d’abord suivre les principes d’une rédaction claire, qui s’appliquent à tout document. En outre, ils doivent être conscients des pièges qui peuvent «confondre» l’outil de traduction automatique. Ceux-ci peuvent être liés à la langue, au contenu et à la mise en page. Le petit guide «Writing for machine translation» (Rédiger pour la traduction automatique) fournit quelques exemples concrets dans différentes langues de l’UE qui ont été tirés des traductions du CdT. Il montre ce qui se passe si les phrases sont trop longues ou trop courtes, si la terminologie est incohérente ou si la ponctuation est mal utilisée, par exemple.
À mesure que l’expertise du Centre de traduction dans le domaine de la traduction automatique se développe, parallèlement aux nouvelles avancées technologiques, le guide «Rédiger pour la traduction automatique» fera l’objet de révisions. La traduction automatique a de beaux jours devant elle, car elle présente de nombreux avantages, notamment le fait qu’elle élargit les moyens dont disposent les organisations pour tirer parti du multilinguisme et toucher un public beaucoup plus large qu’auparavant.